Le verre, un terrain de jeu innovant depuis des milliers d’années
Art humble qui met la matière, le geste au service de la lumière, chemin qui amène à dépasser les valeurs ordinaires par le respect mis dans les gestes qui vont du trait jusqu’à l’achèvement du vitrail. Si gageure il y a, c’est de trouver le « juste » à chaque instant, cela dépasse l’exactitude, exigence vers l’harmonie. Si l’on veut qu’une fois le vitrail en place la lumière sonne « juste » il faut que tout ce qui précède le soit. Etre en marche humblement, tâtonner vers le « juste » particulier à chaque ouvrage amène à lui obéir, à œuvrer sur soi-même, ne pas se prendre au sérieux tout en faisant les choses très sérieusement.
Ce sentiment guide l’ensemble de notre pratique de verriers.
La manipulation du verre et la combinaison de techniques variées, modernes ou ancestrales, sont autant de facteurs qui provoquent la surprise de la Création et l’émerveillement face à une pièce unique.
La recherche des propriétés du Verre et des ses applications est une démarche sans cesse relancée.
Le verre est née de façon fortuite grâce aux Phéniciens, qui en faisant un feu ont crée de « la silice fondue », c’était du verre.
Comme le mentionnait Didier Roux (directeur de la Recherche et de l’Innovation du Groupe Saint-Gobain) c’était « le début d’une industrie fantastique depuis des milliers d’années qui utilise, fabrique, propose ce matériau » « unique » qui allie « transparence », « dureté », « résistance » (si l’on songe au verre trempé et au verre triplex) et un matériau qui est aussi “recyclable”.
Quelques-unes de nos réalisations.
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Voici des résultats sur des recherches de graphisme, de reconstitution des gestes anciens, de styles artistiques historiques.
Par exemple : une œuvre du XVIIème siècle, inspirée du peintre flamand Hendricks De Clerck ami de Rubens à la grisaille et aux jaunes à l’argent avec cuisson au four à 630°.
